Prix de la Démocratie : à vos candidatures pour l'édition 2024 !

David Guiraud

Publié : 14 novembre 2023 à 19h17 par la rédaction

L’ASPDH, association à but non lucratif propriétaire des journaux Ouest-France, Le Maine Libre ou encore Le Courrier de l'Ouest, lance le "Prix de la Démocratie". Associations, mais aussi clubs, élus ou même particuliers peuvent concourir... Les inscriptions sont ouvertes.

Lancé en 2015 par l’Institut Marc-Sangnier mais stoppé en 2020 à cause du Covid, le "Prix de la Démocratie" n'a repris qu'en 2023, sous la houlette de l’ASPDH, l’association propriétaire notamment des journaux Ouest-France, Le Maine Libre ou encore Le Courrier de l'Ouest. "Il s'agit de célébrer et défendre la démocratie, attaquée de toutes parts en ce moment, à travers les multiples initiatives citoyennes qui fleurissent dans nos territoires" explique David Guiraud, président.

Trois prix à remettre

Pour cette édition 2024, lancée en partenariat avec l’Association des Maires de France et le Mémorial pour la paix, à Caen, trois lauréats seront désignés : il y aura un Prix de la démocratie, un Prix de la démocratie locale et un Prix jeunesse de la démocratie destiné aux moins de 25 ans. Les vainqueurs auront droit à "une large couverture médiatique des médias partenaires et se verront remettre chacun un chèque de 5 000 euros".

Il faut s'inscrire

Qui peut s’inscrire et comment s’inscrire ? Les associations, les clubs sportifs, les communes, les élus, les citoyens peuvent participer. Le contenu détaillé du prix et les dossiers de candidature sont à retrouver sur le site www.prixdelademocratie.org et la clôture des candidatures est fixée à la fin de de année 2023. Les prix seront remis officiellement le 26 juin 2024 au Mémorial pour la Paix, à Caen.

Quels en sont les objectifs ?

Il s'agit de mettre en avant des initiatives lancées dans les domaines suivants : le plein exercice de la citoyenneté et des libertés, l’échange et le dialogue pluraliste entre les citoyens, la mise en avant de la justice sociale, de l’égalité des chances et de la responsabilité et liberté de chacun, la promotion des actions de solidarité en faveur des plus pauvres, des plus vulnérables, des victimes de catastrophes, des minorités opprimées, la promotion d’actions favorisant l’approfondissement de la construction européenne, la lutte contre toutes les formes de désinformation, l’éducation à l’information entre autres.

Un jury de passionnés

Pour désigner les lauréats, un jury se réunira au printemps. Dix membres, tous passionnés par cette question de la démocratie : outre David Guiraud, président de l’ASPDH, et Dominique Quinio, vice-présidente de l’ASPDH, on y comptera Murielle Fabre, secrétaire générale de l’Association des Maires de France, maire de Lampertheim et vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg, Kléber Arhoul, directeur du Mémorial pour la Paix, à Caen, Zahia Ziouani, cheffe d’orchestre et fondatrice de l’orchestre Divertimento en Seine-Saint-Denis, Armel Le Coz, cofondateur de l’association Démocratie Ouverte, Anne Charpy, fondatrice de l’association Voisin Malin, Feris Barkat, fondateur de l’association Banlieues Climat, Elsa Da Costa, directrice de l’ONG Ashoka France et Jean Brousse, docteur en économie.

Comme une évidence

Le président de l’ASPDH, David Guiraud, rappelle la mission ambitieuse de ses titres de presse : "Éclairer, informer et relier les citoyens pour faire progresser le bien commun dans le respect de la dignité de chacun"Ce prix arrive comme une évidence, "au moment où la démocratie est attaquée de toutes parts". Avec une ambition : "Défendre tout ce qui fonde la démocratie, à commencer par une information libre, indépendante et responsable".

"La démocratie n'est jamais acquise"

Un avis partagé par Kléber Arhoul, directeur général du Mémorial pour la Paix, à Caen, partenaire de cette édition 2024 : "La démocratie n’est jamais acquise, c’est une lutte permanente, à la fois contre les menaces extérieures qui la guettent et contre le danger, plus redoutable sans doute, du renoncement" analyse-t-il.

Face à l'hystérisation du débat public

Président de l’Association des Maires de France, David Lisnard rappelle "le défi majeur" que représente la crise démocratique, avec "de l’abstention, une hystérisation du débat public, des incivilités voire des violences, y compris envers les élus". Le partenariat avec l’ASPDH pour le Prix de la démocratie est, ajoute-t-il, "une occasion de réaffirmer un principe essentiel : point de démocratie sans liberté locale, responsabilité et dignité".