"Septembre Rouge" : un mois pour sensibiliser aux cancers du sang

C’est la toute première édition de "Septembre Rouge", un mois de sensibilisation aux cancers du sang. Ils touchent environ 45 000 personnes en France chaque année. Ce mouvement national a été lancé par l’Euroise Karin Tourmente-Leroux, présidente de l’association "Vivre avec une NMP". Elle a publié en 2021 un livre, "Drôle de voyage dans un pays qui n’existe pas", où elle raconte la première année de sa maladie. Et plusieurs personnes concernées lui ont ensuite fait part de leur solitude. Au travers de cette association, de ce mouvement, elle souhaite leur apporter un soutien moral : "On a par pathologie des référents qui vont pouvoir échanger avec des malades. On va leur donner des petites astuces pour le quotidien [...] et le meilleur conseil qu’on leur donne c’est de vivre. On apprend à vivre avec nos pathologies" assure-t-elle.

Les communes appelées à s’illuminer en rouge

Comme "Octobre Rose" et "Novembre Bleu", Karin Tourmente-Leroux souhaite au travers de ce mois de septembre sensibiliser le plus grand nombre : "J’ai demandé à des amis s’ils pouvaient éclairer leur château en rouge, qui est le château de Cheverny en Centre-Val-de-Loire. Ils ont accepté et je me suis dit qu’il fallait aussi demander à des mairies de faire la même chose. Et cette année, pour la première édition, une vingtaine de communes y participent". Par exemple, dans l’Eure, le musée de Louviers s’est paré de rouge entre ces 12 et 18 septembre. La mairie d’Houlbec-Cocherel et en Seine-Maritime celle de Saint-Nicolas-d’Aliermont ont également rejoint l’initiative.

Sensibiliser aux dons de vie 

Au-delà d’apporter un soutien moral aux personnes atteintes d’un cancer du sang, "Septembre Rouge" a pour but d'alerter le grand public sur l'importance des dons de vie : "On a besoin de sensibiliser aux dons du sang, car dans certaines pathologies on a besoin de plaquettes et de globules rouges. On sensibilise aussi aux dons de moëlle osseuse. Les Français sont de très mauvais élèves en la matière. On est parfois contraint de faire appel à des donneurs à l’étranger" constate Karin Tourmente-Leroux. Cette opération de sensibilisation est ainsi soutenue par l’Établissement français du sang.

L’association "Vivre avec une NMP" est aussi à la recherche de dons financiers pour faire avancer la recherche.