Tour de France : trois questions au Normand Nicolas Prodhomme 

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15 juillet 2024 à 18h50 par Clément Chapusot / crédit photo : Nicolas Prodhomme Facebook

A 27 ans, Nicolas Prodhomme dispute actuellement son premier Tour de France sous les couleurs de Décathlon AG2R La Mondiale. 49e du classement général, le natif de L’Aigle et habitant de Saint-Christophe-sur-Avre, profite de la journée de repos, ce lundi 15 juillet, pour répondre à nos questions avant la troisième et dernière semaine.

Comment allez-vous après ces deux premières semaines, physiquement et mentalement ? 

Tout va bien pour moi malgré un petit accrochage sur l’étape de Troyes (la 9e ndlr) où j’ai fini dans un champ de blé, mais physiquement je n’ai rien, tout va bien. Moralement aussi tout va pour le mieux, donc j’ai vraiment hâte de remettre le couvert pour la dernière semaine du Tour qui s’annonce très copieuse.

Qu’espérez-vous de cette dernière semaine très montagneuse, individuellement et collectivement ?

Elle s’annonce très dure, une étape de sprint mardi mais ensuite oui il y a un gros bloc de montagne, même le dernier contre-la-montre a beaucoup de dénivelé. Personnellement j’espère être bien pour continuer d’épauler mon leader Félix Gall au maximum, dans le ravitaillement ou le placement au pied des cols. Personnellement, je ne sais pas encore si je pourrai partir en échappée, ce sera à l’équipe de me dire la stratégie à adopter.

Après les tours d’Italie et d’Espagne, qu’est-ce qui vous surprend sur le Tour de France ? 

On sent vraiment que le Tour de France est un cran au-dessus, au niveau popularité c’est fou, j’ai reçu beaucoup de messages rien qu’à l’annonce de ma sélection et les sollicitations sont beaucoup plus nombreuses. C’est fou aussi le nombre de personnes présentes sur le bord des routes, ça fait même peur parfois parce qu’on roule vite et on voit des personnes un peu avancées sur la route, mais c’est un public très nombreux et c’est ce qui nous pousse à nous surpasser dans les cols.