Un bar d'Issoudun fermé après une altercation entre clients et gendarmes

SWEET FM

Publié : 4 décembre 2024 à 18h50 par Bastien Bougeard

Le préfet de l'Indre a décidé de fermer pour trois semaines un bar situé à Issoudun, boulevard Stalingrad. L'arrêté publié, ce mardi 3 décembre, invoque une altercation entre clients de l'établissement et gendarmes de la brigade locale.

Il doit fermer pour trois semaines : un bar d'Issoudun, situé sur le boulevard Stalingrad, a été contraint de baisser le rideau sur ordre du préfet de l'Indre. Le représentant de l'État oblige le gérant à garder porte close, via un arrêté publié ce mardi 3 décembre. Une décision motivée par une altercation survenue entre des clients du bar et des gendarmes.

Une tentative d'interpellation

Selon l'arrêté, les faits ont eu lieu le vendredi 1er novembre. Vers 0h30, une soirée Halloween battait son plein dans l'établissement. Des gendarmes de la brigade d'Issoudun patrouillaient à proximité du bar incriminé. Des clients ont alors interpellé les militaires qui se sont rapprochés. Ces derniers ont constaté "qu'une de ces personnes tenait des propos incohérents". Cette dernière demandait avec insistance l'identité d'un des gendarmes, de manière insistante, avant de le prendre en photo. La conséquence de ce geste : les forces de l'ordre ont tenté d'interpeller ce client pour "ivresse publique et manifeste". La situation s'est alors envenimée.

Une trentaine de personnes impliquées

D'autres clients tentent alors de s'interposer. L'arrêté précise que les militaires ont été "acculés contre un mur" par certains d'entre eux. Un des participants aurait aussi empoigné un militaire par le col pour "faciliter l'exfiltration de la personne menottée". Les agents ont alors décidé de recourir au gaz lacrymogène pour disperser la trentaine de personnes présentes, ce qui aurait provoqué la fuite du suspect et de l'individu qui s'en est pris au gendarme.

Des mesures prises par le gérant

La fermeture pour trois semaines a été décidée afin d'éviter que ces faits ne se reproduisent. Le gérant de l'établissement a été entendu par des représentants de la préfecture, notamment le directeur de cabinet du préfet. Il a déclaré avoir pris des mesures pour interdire l'accès au bar de la personne incriminée. Il a toujours la possibilité de déposer un recours pour faire annuler la décision.