Un effet JO dans les clubs de l'agglomération rouennaise

"On a véritablement observé un engouement général sur beaucoup de disciplines, supérieur à ce qu'on observe habituellement" confie d'emblée Didier Rhée, président de l'ASPTT Rouen, premier club omnisports de la ville, qui regroupe une trentaine d'activités. "Il y a eu une médiatisation importante des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques qui a véritablement dopé la demande" ajoute-t-il.

Les effets Marchand, Riner et Lebrun

Et certaines disciplines sont particulièrement prisées : la natation qui profite de l'effet Léon Marchand, le judo des performances de Teddy Riner. Même son de cloche à l'Entente Saint-Pierraise, club de tennis de table, qui a anticipé l'afflux de nouveaux membres, comme le souligne le président, Patrick Parmentier : "Ils viennent parce qu'ils ont vu, ou parce que les enfants ont vu les frères Lebrun. Mais c'est effectivement l'effet JO qui a suscité des vocations. On a recruté en conséquence pour pouvoir encadrer nos jeunes et nos moins jeunes au sein du club".

Peu de défections en cours d'année

Et l'engouement suscité par ces jeux de Paris prendra-t-il la poudre d'escampette, une fois l'été 2024 loin derrière nous ?  Didier Rhée, de l'ASPTT de Rouen, n'y croit pas : "Chez nous, on peut y trouver à la fois du sport loisir, que du sport compétition. Donc quand on vient avec un spectre et une idée loisirs, on le pratique à sa manière, comme on veut. Mais il y a une certaine assiduité qui vient s'installer, et les défections cours d'année existent, mais elles sont très marginales". Et dès sa prise de fonction, le nouveau ministre des Sports, Gil Avérous, a affiché comme priorité "de répondre aux attentes des clubs" face à cette hausse annoncée du nombre de licenciés".