Une ferveur olympique toujours intacte à Blois !

C'est à cheval qu'Adrien Laroche a débuté le relais de la flamme paralympique à Blois.

27 août 2024 à 11h31 par Nicolas Terrien

Ce lundi 26 août, Blois et Chartres étaient les deux seuls points de passage de relais de la flamme paralympique en Centre-Val-de-Loire. Reportage sur le parcours dans le centre-ville de la capitale du Loir-et-Cher.

Après avoir quitté l’Angleterre au terme du week-end et en attendant de rejoindre Paris ce mercredi 28 août, la flamme olympique s’offre une belle tournée à travers la France ! Et cette fois encore, il faut compter avec Blois qui, le 8 juillet dernier, a déjà démontré sa capacité à s’inclure dans ce bel esprit olympique et sportif qui a marqué les Jeux. "Blois est d’ailleurs une des rares villes de France à avoir bénéficié des deux relais de la flamme" assure Christophe Divi, le responsable du festival de la flamme à Blois pour le Comité d’organisation des JO de Paris 2024. Ce n’est donc pas fini, puisque ce n’est plus qu’une question d’heures pour le coup d’envoi des Jeux paralympique de Paris 2024. Et Blois est déjà dans le ton : "On a senti à Blois une très grande ferveur populaire, que ce soit dans la ville ou dans le château, avec toujours cette volonté de lier patrimoine et sport".

Christophe Divi au micro de Nicolas Terrien :

Une blésoise pour l’allumage de la vasque

A Blois, le premier relayeur s’est élancé à 17h30 de la place du château... Et à cheval. Pour en tenir les rênes, Adrien Laroche, un cavalier non voyant de 28 ans, accompagné par sa tutrice Sandra Régent, directrice des écuries de Chouzy-sur-Cisse. Le top départ du relais composé de quatre boucles de 1,4 kilomètre chacune. Difficile de citer tous les porteurs, fonctionnaires, bénévoles associatifs, mécènes, représentants de fondations pour le handisport, anciens champions... Tous forcément honorés de brandir la glorieuse flamme dans le cœur historique et patrimonial de leur ville. Le dernier temps fort de la journée, c’était évidemment l’allumage de la vasque paralympique dans la cour d’honneur du château royal de Blois. Et c’est Maryline Popineau-Ferrier qui a eu ce privilège. "Un honneur et beaucoup d’émotion" témoigne cette éducatrice sportive membre du club d’aviron blésois, "d’autant que le handicap me touche directement, dans ma famille".

Maryline Popineau-Ferrier au micro de Nicolas Terrien :
C'est la blésoise Maryline Popineau-Ferrier qui a eu l'honneur d'enflammer la vasque.

L’esprit JO encore bien ancré à Blois

Un peu plus tôt, à midi ce lundi 26 août, l’hyper centre-ville de Blois était déjà bouclé, presque désert... Et pour se faire une idée de l’événement qui approchait, il fallait se rendre sur la place du château où s’est installé un véritable village paralympique qui a proposé de nombreuses animations sportives handisport, comme le cécifoot, le para athlétisme, le basket fauteuil ou encore le para tennis de table... "On a de la chance, le temps est avec nous" glisse un bénévole du CDOS, le Comité départemental olympique et sportif. C’est vrai que le soleil a contribué à attiser la ferveur du public pour les jeux. "Une ferveur intacte" selon son directeur, Arnaud Besse : "Les gens ont encore envie de revivre ces Jeux de Paris, et de suivre tous ces athlètes qui se sont préparés pour l'événement". En Loir-et-Cher, on suivra notamment les prestations de Benjamin Pillerault en para volley, ou de Lucas Mazur en para badminton.

Arnaud Besse au micro de Nicolas Terrien :
Un vrai village paralympique au pied du château de Blois en attendant la flamme !