Usine Bel : "Le client Japonais a une exigence supérieure"

Joël Geslin

17 janvier 2024 à 22h21 par Corentin Allain / crédit photo : Sweet FM

Le marché asiatique est une cible assez récente pour Bel, et son site de production de Sablé-sur-Sarthe. La Chine "s’ouvre au fromage", et la clientèle japonaise a poussé l’industriel à renforcer ses contrôles sur les lignes de production dévoile Joël Geslin, le directeur de l’usine sarthoise.

Chaque jour, 4,5 millions de portions de Kiri sortent de l’usine Bel de Sablé-sur-Sarthe. Ajoutez à cela des centaines de milliers de Babybel, Cousteron, Boursin et autre Port Salut, mais aussi du lait concentré, de la poudre de lait... "Au niveau groupe, on a une croissance annuelle de 2 à 3%" dévoile Joël Geslin, directeur de l’usine implantée là depuis le milieu des années soixante.

L’influence de la Chine et du Japon

Parmi les marchés qui prennent de plus en plus d’ampleur, il y a l’Asie. "La Chine, en particulier, s’ouvre au fromage" confirme le dirigeant. "Le client Japonais, lui, a une exigence très supérieure à celle d’un Français : il y a des critères de qualité non négociables comme le marquage des boites, et les corps étrangers" précise-t-il.

Kiri

Un taux de réclamation très faible

Il a donc fallu investir de grosses sommes pour Bel. "On a équipé nos lignes de caméras et de rayons X. Cela a tiré toute la chaîne vers le haut et aujourd’hui on est sur un ratio de deux réclamations pour 100 millions de boites vendues. C’est très, très faible si on compare avec les standards de l’industrie agroalimentaire" se félicite le Mayennais d'origine.

Bel a changé la recette du Kiri il y a peu :
Kiri 2