Vendôme : une cellule de crise activée aux urgences

Après deux jours de garde à vue, deux des trois médecins et deux cadres de santé entendus notamment pour des faits d’agressions sexuelles ont été placé sous contrôle judiciaire. Et si la procédure justice se poursuit -notamment avec le parquet de Blois qui a annoncé faire appel de la décision de non placement en détention provisoire-, les autorités de santé annoncent des mesures de continuité des soins au urgences de l’hôpital de Vendôme. Une cellule de crise a ainsi été mise en place par la direction de l’ARS du Centre-Val-de-Loire. "Un appel à la solidarité départementale a été lancé, en particulier auprès du centre hospitalier de Blois, établissement support du groupement hospitalier de territoire et responsable du Samu 41".

Les urgences sont assurées

De plus, les SMUR voisins sont fortement incités à élargir leur zone d’intervention pour couvrir le secteur du Vendômois. Le SDIS de Loir-et-Cher apporte également un soutien supplémentaire, tout comme les autres établissements de santé de la région, en particulier le CHU de Tours. "Pour le week-end, la prise en charge des patients sur le CH de Vendôme est bien assurée" précise l’Agence régionale de Santé. "Le travail est aussi en cours pour organiser les semaines à venir". L’ARS qui avait reçu les signalements de la part d’internes en mars 2024, retirant ainsi l’agrément de l’établissement et diligentant une enquête interne qui a abouti à un signalement auprès du parquet de Blois. Les médecins mis en cause, eux, n’exercent plus à l’hôpital de Vendôme.