24H du Don de Sang : la Sarthe toujours aussi généreuse
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Modifié : 9 février 2025 à 23h50 par Emeline Bonavent / crédit photo : Ugo Vannier
1 017 vies pourront être sauvées grâce aux résultats des 24 heures du Don de Sang. 339 personnes ont donné, dont une soixantaine pour la première fois.
La grande collecte des 24 Heures du Don de Sang co-organisée par Sweet FM, l'association Cénomane et l'Etablissement Français du Sang fêtait ses 10 ans cette année. Elle avait lieu pour la première fois sur le circuit des 24 Heures du Mans, ce mercredi 5 février. Le stade Marie-Marvingt, où se déroule d’habitude l’évènement, n’était pas disponible, avec la rencontre de la veille entre Le Mans FC et le Paris-Saint-Germain. Sur les 393 personnes qui se sont présentées, 339 répondaient aux critères nécessaires pour être prélevées.
"UN TAUX DE GENEROSITE QUI EST IMPORTANT"
Les réserves communes des Pays-de-la-Loire et du Centre-Val-de-Loire sont autosuffisantes. Il y a plus de dons que de besoins, les poches de sang récoltées peuvent donc servir sur d’autres territoires. "La région Centre Pays de la Loire est la région qui, probablement, aide le plus d’autres régions, parce qu’on a un taux de générosité qui est important" affirme Guillaume du Chauffaut, directeur général de l’Établissement Français du Sang. Malgré tout, il reste des progrès à faire sur quelques groupes sanguins, comme le O négatif. "C’est un groupe de donneurs universel, ça veut dire que ce sang peut être utilisé pour tous les malades, notamment dans les situations d’urgence vitale immédiate". Selon l’EFS, il faut 10 000 dons par jour en France, pour maintenir les réserves à un bon niveau.
FIDÉLISER LES DONNEURS
Les grands évènements comme les 24 Heures du Don de Sang permettent de mobiliser plus de donneurs, grâce à l’effet de groupe et aux lieux exceptionnels où ils sont organisés. Ces collectes sont nécessaires, car les besoins sont grandissants. "La population est vieillissante, il faut trois nouveaux donneurs pour remplacer un donneur qui arrête" estime Jean-François Collet, le représentant de la fédération des donneurs de sang bénévole. Il reste maintenant à fidéliser les participants, pour qu’ils viennent régulièrement en maison du don. Notamment pour pouvoir donner du plasma, chose impossible en collecte mobile, pourtant tout aussi importante car les réserves de plasma, qui servent principalement à fabriquer des médicaments, sont aujourd’hui insuffisantes : la France dépend en majorité d’autres pays, comme les États-Unis, où les conditions éthiques du don ne sont pas les mêmes -un don bénévole, anonyme et gratuit-.