Blois : les urgences de l’hôpital font face

En Centre Val-de-Loire, des situations de très forte tension se sont révélées ces dernières semaines, notamment à Dreux, à Amboise, à Chinon ou à Loches, jusqu’au centre hospitalier régional universitaire d’Orléans. La cause ? Au-delà des problématiques éternelles des urgences s’ajoutent des manques alarmants de personnels, notamment soignants, et d’énormes problèmes de recrutement. Et à ceux qui sont en arrêt maladie, voire en burn-out, vont bientôt se superposer les personnes qui vont logiquement prendre des vacances ! "Les plannings d’été aux urgences ont toujours été très difficiles à élaborer" tempère Olivier Servaire-Lorenzet. Pour le directeur de l’hôpital de Blois, "ce qui est nouveau, c’est le contexte très politique, mais nous rencontrons les mêmes difficultés. Et nous savons faire dans la difficulté".

Pas de régulation aux urgences blésoises

Le discours se veut donc rassurant, alors que certains établissements envisagent de filtrer les passages aux urgences, comme au Mans. "C’est une décision grave que je n’ai pas prise" explique le patron de l’hôpital de Blois. "Ce service public a cette qualité d’être ouvert 24 heures sur 24, et nous ne sommes pas dans une situation qui m’obligerait à mettre en place des mesures de régulation ou de filtrage". Une volonté qui implique une organisation en amont sur le territoire : "J’ai rencontré le Conseil de l’ordre des médecins de Loir-et-Cher" indique Olivier Servaire-Lorenzet. C’était ce mercredi 15 juin. Le secteur privé devrait être également associé pour rendre soutenable les accueils aux urgences du centre hospitalier de Blois pendant l’été. L’articulation concrète de cette organisation devrait être prochainement présentée.