Marlène Schiappa : "Sans Jean-Claude Boulard, je ne serais pas au gouvernement"
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Publié : 1er juin 2018 à 8h54 par Corentin Allain et Clément Rohée
La secrétaire d'Etat chargée des relations femmes-hommes fait part d'une "peine immense" après la mort du maire du Mans Jean-Claude Boulard ce jeudi 31 mai. Marlène Schiappa estime qu'elle lui doit tout de sa vie politique.
"C’est une peine immense pour moi comme pour toutes les personnes qui ont connu Jean-Claude Boulard" : cette phrase de Marlène Schiappa traduit bien l’émotion dans laquelle se trouve la secrétaire d’Etat chargée des relations femmes-hommes ce vendredi 1er juin, quelques heures après la disparition du maire du Mans à l’âge de 75 ans. Selon elle, "c’était quelqu’un de formidable, il s’est donné pour son territoire, consacrant beaucoup d’énergie et de temps pour sa ville. Pour moi, c’était un guide, même plus que ça".
"Je lui dois tout de ma vie politique"
Il est clair que sans le soutien de l'élu socialiste, l’actuelle secrétaire d’Etat chargée des relations femmes-hommes n’aurait pas franchi le pas, de la société civile à la politique : "si je n’avais rencontré Jean-Claude Boulard, je ne serais pas au gouvernement actuellement. C’est lui qui m’a poussée à m’engager en politique et qui m’a mis en lien avec Emmanuel Macron quand il n’était encore que ministre. Il avait une admiration et beaucoup d’affection pour celui qui est aujourd'hui notre président" explique-t-elle.
Une stature d’homme d’Etat
Car s’il était toujours encarté au Parti Socialiste, Jean-Claude Boulard s’est très vite rapproché de l’actuel président de la République, bien avant sa prise de pouvoir : "c’était l’un des premiers soutiens d’Emmanuel Macron, il s’est tout de suite engagé pour lui" se souvient Marlène Schiappa, qui rappelle que le Sarthois avait aussi la stature "d’homme d’Etat. On le sait peu, mais c’est aussi l’un des initiateurs du RMI", dit-elle.