Pénis de neige au Mans : on a retrouvé l'un des "artistes" !

Publié : 9 février 2018 à 8h53 par La rédaction

Leur création a affolé les réseaux sociaux : on a retrouvé l'un des auteurs de la sculpture phallique qui a momentanément orné le rond-point de l'université du Mans après les premières chutes de neige de l'hiver.

Les milliers d’automobilistes, d’usagers du tram ou de simples piétons qui sont passés par là en ce mercredi tout blanc n’ont pas pu rater la chose : au beau milieu du rond-point dit "de l’université", situé sur l’avenue Olivier-Messiaen aux portes du Mans, c’est une sculpture disons… très réaliste, qui s’est laissée contempler durant une bonne partie de la journée : un sexe géant, 100% pure neige, dressé -dans tous les sens du terme- par une joyeuse bande d’étudiants à l’évidence tout excités par l’arrivée massive des premiers flocons de l’année.


A cause de la prof


Pour… l’érection de leur œuvre, ils s’y sont mis à huit : "On devait avoir cours mais la prof n’est pas venue à cause des intempéries, alors c’est parti en bataille de neige… Et puis, à un moment donné, on voit deux gars en train de faire deux super grosses boules au milieu du rond-point : là, on va les voir et on leur dit qu’ils sont trop bien partis, qu’il faut aller jusqu’au bout et donc on les a aidés. En se marrant, on se disait que le but, ce serait de passer au moins au JT de France 3 le soir. Au bout d’une heure et demie, on avait fabriqué une énorme teub, on était trop fier !" raconte -avec ses mots- l’un des créateurs.


Une fin un peu raide


A en juger par les innombrables photos qui ont très rapidement déferlé sur les réseaux sociaux avant d’être reprises par quelques sites internet professionnels, le grand zizi tout blanc a trouvé son public : "On a vraiment essayé de faire un truc bien, raison pour laquelle ça nous a pris du temps. On a estimé que les finitions avaient leur importance, alors on s’est appliqué à faire un beau gland, une belle veine. Bon, pour le modèle, on a dit que ça restait anonyme, la personne est gênée…" détaille l’artiste, qui soupçonne les services de la ville d’avoir mis un terme à la performance en fin d’après-midi. Succès éphémère donc, mais chacun le sait, la longueur n’a pas tellement d’importance.