Évreux : une "Nuit de l’Orientation", pour clarifier leur avenir
Publié : 11 décembre 2024 à 16h39 par Tanguy Papin
Bravant le vent et la pluie de la tempête Darragh, collégiens, lycéens et leurs parents sont venus rencontrer professionnels et centres de formation pour mieux préparer leur avenir. La "Nuit de l'Orientation" a été l'occasion de mettre en avant notamment l’apprentissage et l’alternance.
À quel métier rêve nos collégiens et lycéens ? Ils étaient nombreux à passer dans les allées de la "Nuit de l’Orientation" ce samedi 7 décembre à Evreux. Tout l’après-midi, l’ESCCI accueillait cet événement piloté par la Chambre de commerce et d’industrie. Entre les différentes filières proposées par le centre de formation ébroïcien, les offres de l’IUT local ou encore les opportunités au CFAIE de Val-de-Reuil, les jeunes ont pu échanger sur leurs envies et les possibilités qui s’ouvrent à eux.
Envies et inquiétudes
Une situation pas forcément facile tant l’enjeu est grand, confessait Léa, 17 ans : "J’aimerais travailler dans le domaine de l’environnement mais c’est difficile de se projeter quand on est encore à l’école, de savoir exactement ce qu’on veut faire, par où passer". Même pour des collégiens, un peu plus éloignés de ces questions, l’inquiétude commence à grandir : Inès, 14 ans, aimerait se lancer plus tard dans la pâtisserie, mais... "J'ai peur de me tromper, de me lancer dans la formation et l’apprentissage et qui finalement ça ne soit pas la bonne filière".
Clarifier le chemin
Apporter de la lumière sur ce grand sujet de l’orientation, c’est l’objectif porté par cet événement. Pour Alexandre Huau-Armani, le directeur de l’ESCCI, il faut que les jeunes comprennent mieux ce qu’est le monde du travail : "Ils manquent de vision sur la quantité de métiers qui existent aujourd’hui, le large panel de possibilité dans la formation, il faut leur donner les cartes de compréhension".
Favoriser l’insertion
Entre l’ESCCI ou encore le CFA de Val-de-Reuil, les filières professionnalisantes et l’apprentissage étaient particulièrement mises en avant : "On a vu ces dernières années avec les aides données aux entreprises pour favoriser l’apprentissage que c’est la politique qui a le mieux marché pour réduire le chômage chez les jeunes" juge Alexandre Huau-Armani pour qui ce choix est donc logique.
Les "mini-stages" de la CCI
La CCI propose de son côté les "mini-stages", des expériences professionnelles d’une semaine, conventionnés, pour permettre à de jeunes volontaires dès le collège de découvrir une entreprise ou un métier. "Un stage, même court, permet d’aider les jeunes à multiplier les expériences et trouver ce qui plaît, ou éliminer ce qui ne plaît pas" décrit Brigitte Chedeville, conseillère pour les entreprises à la chambre consulaire. L’an dernier, sur le territoire de la CCI Portes de Normandie, entre 900 et 1 000 "mini-stages" étaient proposés. En 2024, on a atteint 4 500.