Vendôme : un nouveau service pour la prise en charge des troubles du comportement à l’hôpital

Le dernier Plan Alzheimer en prévoyait 120 dans toute la France. Il en existe 86 aujourd’hui, dont cinq en Centre-Val-de-Loire, et deux pour le Loir-et-Cher. "Il faut dire que le projet a été retardé à cause du Covid-19" justifie Valérie Boismartel, directrice du centre de soins André-Gibotteau. Ainsi, après Tours, Orléans, Blois et Vierzon, au tour de Vendôme de bénéficier de sa nouvelle unité cognitivo-comportementale : un service de dix lits installé au sein-même de l’Ehpad. Les séjours sont de quatre semaines maximum, avant d’envisager soit une sortie et un retour à domicile, soit une orientation vers une autre structure spécialisée.

Limiter les traitements médicamenteux

"Le but de cette unité est de prendre en charge de manière spécifique les patients atteints de troubles liés à la maladie d’Alzheimer, mais pas seulement" explique le docteur Jean-Pierre Marie. "Nous nous occupons aussi de personnes plus jeunes souffrant de troubles du comportement très graves et d’agressivité". Pour les équipes du chef du pôle gériatrie de l’hôpital, il s’agit de les stabiliser, en limitant au passage le recours aux médicaments. Cette unité est donc une nouvelle offre de soins en nord-Loir-et-Cher, une zone -parmi tant d’autres dans la région- désertée par les vocations médicales et fortement vieillissante. "Maintenant, il nous manque une unité mobile gériatrie" souligne le docteur Mary.