Si l'implantation du réseau "Chronolignes" modifiera à terme les usages de la voirie dans de nombreux secteurs de l'agglomération du Mans, la réunion publique qui se tenait ce jeudi 6 juillet a en revanche confirmé qu'aucune révolution n'était à attendre s'agissant du tunnel des Jacobins. En 2026, lors de l'achèvement des travaux, les bus affectés à la future ligne "C4" monteront et descendront cette artère, mais ils ne seront pas en "site propre" puisqu'ils se mêleront au trafic automobile -congestionné aux heures de pointe- : "Malheureusement, les choses sont ce qu'elles sont, on ne peut pas élargir ce tunnel, on n'a pas d'autre solution si on veut faire passer tout le monde" s'est résigné Christophe Counil, l'élu en charge des Grands travaux.

Sous le tunnel, les piétons tous du même côté

Concernant les cyclistes, sans doute peut-on parler d'un "léger mieux" à l'horizon : la montée en direction du centre-ville se fera sur le côté droit, en lieu et place de l'actuel trottoir, sur une voie spécifique que ne devront théoriquement pas emprunter les piétons. Tout en haut, au débouché avec la place des Jacobins, les automobilistes n'auront plus la possibilité de contourner le rond-point en serrant à droite puis en coupant la piste cyclable pour s'insérer sur l'avenue de Rostov-sur-le-Don : seuls les bus et les vélos seront autorisés à passer par là. Dans le sens de la descente en revanche, en l'absence de tout aménagement dédié, les vélos se mêleront aux véhicules de tous types, y compris donc les fameux bus de la "Chronoligne C4".