Courjumelle, miroir du Loir-et-Cher d’antan

Cinq ans après le premier opus solognot de Jean-Claude Raoul, c’est la même impression qui traverse le spectateur : l’émerveillement devant le défilement d’images superbes de la région et de ses paysages au fil des saisons, un travail soigné dont transpire une poésie surannée et le souvenir d’un monde aujourd’hui presque disparu. "Courjumelle, ce sont des tranches de vie et des histoires un peu exagérées parfois que l’on se racontait le dimanche après un repas bien arrosé" explique l’homme qui a écrit et réalisé ce film dont l’intrigue se déroule en 1935, soit quinze ans après "Courjumelle".

 

De Pontlevoy à Blois, l’épopée d’Auguste Poulain

Si le premier film "Courjumelle" sorti en 2017 se concentrait uniquement sur la Sologne, Jean-Claude Raoul a décidé d’agrandir son périmètre géographique pour "Le retour de Courjumelle" à Blois et à ses alentours... Et son fil rouge ? Auguste Poulain, le père du chocolat éponyme dont les effluves ravivent les souvenirs olfactifs des Blésois de plus de cinquante ans. "C’est l’histoire d’un enfant de dix ans qui a quitté la ferme familiale de Pontlevoy, et qui est parti fonder sa marque de chocolat" précise l'auteur. Le même avec lequel on continue de se régaler 175 ans plus tard ! La programmation en salle est consultable ici !