Elbeuf : dix-huit mois de prison ferme pour avoir blessé un policier

Elbeuf : dix-huit mois de prison ferme pour avoir blessé un policier

Modifié : 20 février 2025 à 12h26 par Julien Dubois / crédit photo : Sweet FM

Le tribunal de Rouen a jugé ce lundi 17 février Maël G. Cet Elbeuvien de 20 ans était soupçonné de violences volontaires, après avoir foncé à moto sur un policier, fin janvier, à Elbeuf. Il a écopé de deux ans de prison, dont dix-huit mois ferme.

Les juges du tribunal de Rouen ont examiné ce lundi 17 février le dossier de Maël G. Ce garçon de 20 ans -visage encore juvénile- était soupçonné d'avoir sérieusement blessé un policier, le 30 janvier ddernier, en le percutant avec sa moto après avoir voulu échapper à un contrôle. Les faits s'étaient déroulés à Elbeuf, dans le quartier du Puchot, où le prévenu s'adonnait en pleine journée à du rodéo urbain sur un engin non homologué, et sans casque.

Le ministère public réclamait cinq ans

Lors de cette audience, le prévenu, qualifié par la défense d'un peu "éteint", a expliqué n'avoir pas percuté volontairement la victime, qui a reçu une ITT de 60 jours pour une importante blessure à la jambe droite. Et malgré des excuses présentées sur le tard, il est resté cantonné à cette version, soutenue par son avocat maître Kalfon, qui a demandé à ce que les faits de "violences aggravées" soient requalifiés en "refus d'obtempérer aggravé", avec une peine aménagée par le biais du port d'un bracelet électronique. Le ministère public a quant à lui requis un peine de cinq ans d'emprisonnement, dont un assorti d’un sursis probatoire, mettant en avant le "comportement intentionnel" du jeune homme et une "volonté de prendre le dessus sur les forces de l'ordre".

Maintien en détention

A l'issue de l'audience, le prévenu a été déclaré coupable de violences aggravées, mais il a écopé d'une peine moins sévère que celle requise par le procureur, en l'occurrence deux ans de prison, dont dix mois ferme. Le sursis probatoire de six mois est assorti d'une interdiction de port d'arme et d'une interdiction de conduire un deux-roues. Maël G. est maintenu en détention. Son avocat, maître Kalfon, nous a confié être "satisfait de ce jugement" et ne pas envisager de faire appel.