Éric Carnat, maire de Saint-Aignan-sur-Cher, dans la tourmente

Le Loir-et-Cher se prend un nouveau coup sur le bec dans l'édition de ce mercredi 8 février du Canard Enchaîné. Le journal satirique vise cette fois Éric Carnat. Selon ses informations, le maire de Saint-Aignan-sur-Cher depuis 2014 serait "visé par une information judiciaire ouverte par le parquet de Blois pour viols et harcèlement sexuel à l'encontre de deux fonctionnaires territoriales" depuis le 9 décembre. L’hebdomadaire évoque aussi "plusieurs plaintes d’élus et d’employés municipaux pour harcèlement moral" et il serait même "accusé d’avoir profité de fausses factures et détourné des fonds publics".

La réaction d'Éric Carnat

Joint par Sweet FM quelques heures après la publication du Canard Enchaîné, Éric Carnat assure "découvrir certains faits" qui lui sont reprochés, avant d'adresser un communiqué de presse à notre rédaction pour fixer sa réaction. "Les adversaires politiques du maire pratiquent la calomnie et, faute de voir leurs plaintes aboutir, agitent les médias à coup d’informations tronquées" y explique-t-il. "Ces mêmes adversaires politiques nourrissent de fausses accusations et se délectent de harceler le maire après avoir abandonné leurs fonctions municipales (et donc leurs électeurs)".

"De nombreuses contre-vérités"

Le maire de Saint-Aignan-sur-Cher poursuit : "Cet article contient de nombreuses contre-vérités factuelles facilement démontrables, et sera donc contredit sur le terrain des faits, et non du fantasme ou des suppositions. Les adversaires politiques ne reculent devant aucune basse manœuvre et le maire ne doute pas que leurs accusations calomnieuses seront vite balayées". Conseillé par ses avocats, Éric Carnat n’exclut pas d’attaquer à son tour devant la justice.