Entre 2014 et 2020, le Centre-Val-de-Loire a perdu des habitants

A Blois, en centre-ville

29 décembre 2022 à 14h26 par Emilien Borderie / crédit photo : Nicolas Terrien

Selon le dernier recensement effectué par l'INSEE, la région Centre-Val-de-Loire a vu sa population régresser légèrement entre 2014 et 2020.

La vallée de la Loire a beau promouvoir ses châteaux, sa verdure et son dynamisme économique, sa courbe démographique reste plate, voire légèrement descendante. Selon les chiffres communiqués par l'INSEE, entre 2014 et 2020, la région Centre-Val-de-Loire a perdu 430 habitants en moyenne chaque année pour en arriver, fruit du dernier recensement, à une population officielle désormais de 2 575 000 personnes. Une évolution "comparable à celle des autres régions frontalières de l'Île-de-France" nuance l'Institut national de la statistique.

Loir-et-Cher et Eure-et-Loir se dépeuplent

Responsables de ce léger déclin : l'Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher, départements dont les populations ont respectivement diminué de 0,1% et de 0,2%, mais aussi et surtout le Cher et l'Indre (-0,5% et -0,6%). Chartres et Blois, de même que Bourges et Châteauroux, ont perdu des habitants. En revanche, les agglomérations de Tours et d'Orléans ont progressé : un peu plus d'un habitant sur cinq en Centre-Val-de-Loire vit dans l'une de ces deux villes.

Blois, vue sur la Loire

Une dynamique qui s'est inversée

Sur la période du précédent recensement -entre 2009 et 2014-, l’évolution annuelle moyenne de la population en Centre-Val-de-Loire était positive, à +0,3% -contre +0,5% en France métropolitaine-. La dynamique s'est donc inversée. Mais si globalement le territoire régresse sur le plan démographique, notons toutefois que 651 communes ont quand même gagné des habitants entre 2014 et 2020, soit 37% des 1 757 communes.

Moins de 4% de la population française

Représentant à peine 4% de la population française totale, le Centre-Val-de-Loire est, aux dernières nouvelles, la région de France continentale la moins peuplée de toutes, avec une densité que l'INSEE qualifie de "faible", s'établissant à 66 habitants par kilomètre carré -quand la moyenne nationale est à 100-, se situant ainsi au onzième rang du classement, en dessous de la Nouvelle-Aquitaine mais au-dessus de la Bourgogne-Franche-Comté.

... A LIRE AUSSI :