Mansigné : le château de Penchien en grande partie détruit

Chateau de Ponchien

11 octobre 2024 à 6h58 par Jonathan Lateur & Clément Rohée / crédit photo : Sweet FM

Les dégâts sont considérables après l’incendie qui a touché le château de Penchien ce jeudi 10 octobre à Mansigné. L’origine du sinistre est pour l’heure inconnue.

Le feu a pris peu avant 10h ce jeudi 10 octobre au château de Penchien à Mansigné. Près de cinquante sapeurs-pompiers se sont immédiatement rendus sur place avec une trentaine d’engins de secours pour tenter de limiter la progression des flammes mais les dégâts sont considérables : "En deux heures de temps, les chiens-assis, la toiture et les planchers du château ont brulé. Nous avons quand même pu sauver pas loin de 700 mètres carrés sur les 1 200 de cette bâtisse du 16e siècle" détaille Jean-Marc Leray, commandant des opérations de secours.

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Deux occupantes évacuées

Au début de leur intervention, les sapeurs-pompiers ont procédé à la mise en sécurité des deux personnes qui se trouvaient à l’intérieur du château de Penchien. Une femme de 69 ans et sa maman de 90 ans qui fort heureusement n’ont pas été blessées. Le feu désormais circonscrit après deux heures d’intervention, les secours vont maintenant se consacrer à d’autres tâches : "Il va y avoir beaucoup de déblaiement. Le principal danger réside désormais dans le risque d’effondrement alors la mairie va prendre un arrêté de péril pour sécuriser le site" poursuit Jean-Marc Leray.

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"La dernière grande bâtisse de la commune"

En déplacement au Mans pour une réunion avec le préfet, le maire de Mansigné a pris la route au plus vite pour aller lui-même constater l’étendue des dégâts. Bien qu’il appartienne au domaine privé, le château de Penchien faisait intégralement partie de l’histoire de la commune : "C’était notre derrière grande bâtisse. Le château de Penchien a son histoire. J’y ai même logé à une époque avant qu’il ne soit transformé en discothèque et qu’il soit ensuite revendu. Je doute qu’on puisse le revoir un jour debout..." se désole François Boussard.

Le reportage de Clément Rohée :