Paris 2024 à Lamotte : "un acte manqué" selon Nicolas Perruchot
11 juin 2018 à 14h08 par Nicolas Terrien
Le président du Conseil départemental de Loir-et-Cher déplore la décision ferme du Comité des Jeux olympiques d'organiser l'ensemble des épreuves équestres à Versailles, et non à Lamotte-Beuvron sur des installations existantes.
Les chances étaient minimes, mais les promoteurs de l’idée d’organiser les épreuves d’équitation des Jeux olympiques de Paris 2024 sur le Parc équestre fédéral auront défendu le projet jusqu’au bout, du moins jusqu’à ce que le couperet ne tombe en fin de semaine dernière. Avec Versailles, le comité emmené par Tony Estanguet explique opter pour le symbole de prestige, certes au détriment des installations existantes... Et au grand dam de Nicolas Perruchot, président du Conseil départemental de Loir-et-Cher.
La déception pour Lamotte-Beuvron
"La décision n’est pas surprenante, mais c’est un acte manqué" déplore Nicolas Perruchot, pour qui "Les pouvoirs publics et le comité d’organisation auraient pu faire preuve d’une volonté d’équilibre entre les territoires urbains et ruraux". Tous les élus du territoire se sont mobilisés depuis de nombreux mois pour retenir l’attention du comité d’organisation, mais les atouts d’un site tout équipé à 1 heure et demi de Paris n’auront pas tenus face au prestige du château du Roi-Soleil, malgré aussi l’aspect économique.
Une base arrière dans le Loir-et-Cher ?
Alors que la Fédération Française d’Equitation défendait la tenue des épreuves à Longchamp, reste-t-il quelque espoir de donner un écho loir-et-chérien au retentissement planétaire des Jeux olympiques ? Peut-être –au mieux– un site d’entrainement et de préparation pour les délégations ? "Certes, on pourra toujours accueillir des équipes, mais ce n’est pas pareil. Nous avons le sentiment de passer à côté de quelque chose d’historique" regrette Nicolas Perruchot.