Whatizis, l'application qui reconnaît les monuments

La technologie au service du patrimoine. Lancée il y a à peine un an à Rennes, l’application "Whatizis" débarque en Seine-Maritime. Basée sur la reconnaissance visuelle, elle identifie les monuments d’un territoire à partir d’une photo prise depuis son téléphone, et nous oriente dans notre balade. "Ça m’a tout de suite parlé. Il y a une forte demande des touristes, et notamment des nouvelles générations qui ont une autre manière de consommer. A la base, la cible est plutôt un public jeune, mais pas que. Shazam, il y a des personnes plus âgées qui connaissent et l’utilisent" lance Claire Guéroult, présidente de Seine-Maritime Attractivité.

Un audio-guide sur mobile

C’est le Conseil départemental qui donc décidé de financer le lancement de l’application, à Rouen, au Havre et à Dieppe. Les informations délivrées, sous formes d’anecdotes historiques -écrites et audio- et de données pratiques, ont été produites par les offices de tourisme des trois villes, avant d’être transmises aux équipes de "Whatizis". "Ce sont eux qui ont choisi les monuments qu’ils voulaient mettre en valeur, ainsi que les contenus et les photos. Ophélie Hébert, notre cheffe de projet marketing digital, était lien entre la start-up et les offices de tourisme" ajoute Claire-Guéroult.

Un développement à l’échelle nationale 

L’application, qui s’utilise sans wifi ni données mobiles une fois téléchargée, est actuellement disponible dans cinq villes, mais compte bien s’étendre à d’autres territoires. "L’idée, c’est qu’elles se retrouvent toutes sur la même application, et qu’on ait plus à en télécharger une à chaque fois. Il faut qu’on rassemble un certain nombre de destinations. On a commencé par Rennes, puis Paris et la Seine-Maritime. Une ville en Bourgogne va bientôt nous rejoindre, et on discute avec d’autres" souligne Olivier d’Avesnes, le créateur de "Whatizis", à qui il avait été demandé de rendre l’application opérationnelle début juin, afin que les millions de visiteurs attendus pour l’Armada puissent l’utiliser.