Blois : le pont Charles-de-Gaulle reparti pour cinquante ans de service
17 septembre 2024 à 14h41 par Nicolas Terrien
Le pont Charles-de-Gaulle, complètement réhabilité, a été inauguré ce lundi 16 septembre. C’en est donc fini des travaux et des perturbations de circulation épisodiques sur cet ouvrage majeur qui permet à la D956, axe le plus fréquenté du Loir-et-Cher, d'enjamber la Loire.
53 ans après son inauguration -le 10 février 1971 par Louis Pétré, maire de Blois, et Pierre Sudreau, député de Loir-et-Cher à l'époque-, celui que l’on appelait "le nouveau pont" dans les années 80 a de nouveau connu les honneurs d’une cérémonie officielle. C’était ce lundi 16 septembre, afin de symboliser la fin de travaux de réhabilitation entamés en... 2017 ! Il s’agissait alors de changer les appareils d’appuis de l’ouvrage long de 400 mètres, alors que des études et des tests étaient menés en parallèle. Après une première phase de travaux invisible parce que sous et à l’intérieur du pont, c’est en février 2022 que le chantier s’est concentré en surface, avec un pic sur l’été 2023 ! "C’est un nouveau chapitre de l’histoire de ce pont qui s’ouvre, et qui inscrit cet ouvrage dans la durée" estime le président du Conseil départemental, Philippe Gouet.
Circulation maintenue pendant les travaux
"Maintenir le trafic était clairement le défi sur ce chantier" affirme Pascal Bioulac. Il faut dire que 50 000 véhicules traversent la Loire à cet endroit chaque jour. Le vice-président du Conseil départemental en charge des infrastructures routières poursuit : "Au fur et à mesure de l’avancée du chantier, les usagers ont été informés de l’affectation de la circulation, afin de limiter au maximum la gêne pour les automobilistes". Ce qui n’a pas toujours empêché de susciter un peu d’agacement dans les habitacles aux heures de pointe... "Il y a toujours des gens qui râlent, mais ça y est, c’est derrière nous". Pour la collectivité départementale, le montant total de la facture frôle les 10 millions d’euros. Et après le pont blésois et celui de Lavardin -sur le Loir-, c’est celui de Chissay-en-Touraine -sur le Cher- qui va bientôt connaître lui aussi, une cure de jouvence.