En Normandie, des aides de plus d'un million d'euros accordées par le Loto du patrimoine

Eglise de la Sainte-Trinité de Falaise

Publié : 19 décembre 2024 à 17h04 par Joris Marin / crédit photo : ville de Falaise

La Mission patrimoine pour la sauvegarde de nos monuments en péril portée par Stéphane Bern a dévoilé ce jeudi 19 décembre le montant des aides attribuées aux cinq projets départementaux de la région Normandie sélectionnés en 2024. Les montants vont de 130 000 à 300 000 euros.

La Mission patrimoine pour la sauvegarde des monuments en péril portée par Stéphane Bern a dévoilé, ce jeudi 19 décembre, le montant des aides attribuées aux cinq projets départementaux de la région Normandie sélectionnés en 2024 -on compte une centaine de projets au total en France métropolitaine et collectivités d’outre-mer-. Les sommes octroyées par la Mission patrimoine viennent compléter les aides publiques ou l’autofinancement pour atteindre la totalité du besoin de financement dans la limite de 300 000 euros par site. 300 000 euros, c'est justement le soutien financier accordé, dans le cadre du Loto du patrimoine 2024, à l'église de la Sainte-Trinité, à Falaise. Même chose pour l’ancienne église Saint-Paul, à Granville, et l’abbaye Notre-Dame de-la-Trappe à Soligny-la-Trappe. 130 000 euros pour l’ancienne rubanerie à Saint-Aubin-de-Scellon, autant pour le manoir du Catel à Ecretteville-lès-Baons.

Des financements pour restaurer et sauvegarder le patrimoine

En septembre 2017, le président de la République a confié à Stéphane Bern une mission d’identification du patrimoine en péril et de recherche de nouvelles sources de financement pour le restaurer. De cette initiative est né le Loto du patrimoine. Ce jeu de loterie, organisé par la FDJ, permet de récolter des fonds pour financer la restauration de sites sélectionnés. A titre d'exemple, faute de moyens, l’église de la Sainte-Trinité, à Falaise, qui reflète le patrimoine médiéval de la ville et de la région, n’a pas pu bénéficier d’une véritable restauration après les bombardements de 1944. Sa dégradation a donc continué et l'édifice est aujourd’hui dans un état général particulièrement préoccupant. L'aide de 300 000 euros permettra de lui donner un second souffle. La première tranche de travaux prendra fin en septembre 2025.