Stéphane Bern lève son verre pour Duralex

Stéphane Bern était en visite chez Duralex ce jeudi 19 septembre.

11h58 par Nicolas Terrien

En cette veille de week-end des Journées européennes du patrimoine, Stéphane Bern s’est rendu dans l’usine loirétaine de la verrerie historique Duralex, à La Chapelle-Saint-Mesmin.

"Nous sommes venus vous soutenir !" lance spontanément Stéphane Bern à son arrivée à l’accueil de l’usine, ce jeudi 19 septembre, accompagné par François Bonneau, président de la région Centre-Val-de-Loire, et Serge Grouard, président d’Orléans Métropole. C’est grâce aux garanties d’emprunt assurées par le premier et à la proposition d’achat du foncier par le second que le tribunal de commerce a validé la reprise de Duralex par ses salariés sous la forme d’une Société coopérative de production (SCOP) à partir du 1er août. "En seulement quarante jours, nous avons fait autant de chiffre d’affaire sur notre site internet que sur l’ensemble de l’an dernier" se félicite le directeur du site, François Marciano. Soit environ 500 000 euros.

Ecoutez le reportage de Nicolas Terrien :

Une entreprise du patrimoine vivant

"Les Français sont très attachés à Duralex" assure Stéphane Bern. Comme tout le monde, le présentateur a régulièrement lu son âge dans les célèbres verres de cantine, ce qui confère à l’entreprise un capital affectif inestimable, et qui a sûrement grandement contribué au quatrième sauvetage de son histoire... "Quand nous restaurons le patrimoine, ce n’est pas juste pour faire joli. Derrière les pierres, il y a toujours des histoires de femmes et d’hommes". D’ailleurs, Duralex bénéficie du label "Entreprise du patrimoine vivant", et a bien failli rejoindre celui du péril, à la manière de ces 800 monuments français sauvés depuis sept ans grâce au Loto du Patrimoine.

Stéphane Bern en visite sur la chaîne de production de Duralex.

Entre nostalgie et projet industriel

Une fois enfilée la veste estampillée Duralex, le présentateur venu en voisin* découvre les impressionnantes installations de l’usine, sises sur une emprise foncière de quatorze hectares. "Tout cela a bien failli disparaître" explique son directeur. "Nous revenons de très loin, mais l’appel des 228 salariés a bien été entendu". La popularité de ces verres emblématiques du "Made in France" a fait mouche, et ses projets de développement comptent bien surfer sur cette démarche populaire en s’adressant finalement à tous les Français, à commencer par les habitants de la région.

Stéphane Bern employé surprise de Duralex.

L’offensive commerciale de Duralex

C’est donc grâce à cette mobilisation générale que Duralex pourra célébrer ses 80 ans d’existence en 2025. En attendant, la gamme de verres et de vaisselle va continuer à s’étoffer. "Nous allons aussi renforcer notre service commercial et marketing" poursuit François Marciano, dans le but de rappeler l’existence de la marque au bon souvenir de chacun. Cela a commencé début septembre avec un partenariat avec Le Slip Français. Et dans le perspective des fêtes de fin d’année, le groupe La Poste vient de s’engager à installer des rayons de ventes Duralex dans 150 bureaux et "Carré pro" répartis dans toute la région.

François Marciano au micro de Nicolas Terrien :

* Stéphane Bern réside en Eure-et-Loir, à Thiron-Gardais, où il est propriétaire du collège royal